Un pays en pleine mutation

L’économie birmane est faite de paradoxes.

■ Au moment de son indépendance, la Birmanie était le grenier à riz de l’Asie. Après 30 ans de dictature, le pays en est réduit à importer du riz.

■ Le pays est très riche en ressources naturelles: pétrole, minéraux (or, jade, rubis,…), richesses agricoles. Mais les nationalisations généralisées et la mauvaise gouvernance ont dilapidé ces richesses.

■ Les réseaux de distribution des produits manufacturés sont contrôlés d’une main de fer par le régime. Mais les pénuries à répétition ont favorisé le développement de la contrebande depuis la Thaïlande, une économie parallèle contrôlée par les communautés ethniques.

■ Comme ses voisins, la Birmanie compte de nombreux lieux d’exception, à l’image de Bagan, un vaste site archéologique bouddhique situé dans la région de Mandalay. Mais le tourisme n’a véritablement commencé à se développer que dernièrement.

Depuis la dissolution de la junte, la Birmanie connaît une ouverture sans précédent et s’engage sur la voie du libéralisme économique. Pour preuve, un accroissement spectaculaire des investissements étrangers. Le tourisme et les services connaissent eux aussi un boom.

Mais dans la réalité:

■ La bureaucratie cauchemardesque complique l’installation des investisseurs étrangers.

■ Pas de garantie de l’investissement.

■ De nombreux investisseurs repartent car découragés par les difficultés.

D’où l’intérêt de toutes les parties pour des élections équitables afin de bénéficier de la bienveillance internationale, garantie du développement économique futur.

 

Sources: http://www.rts.ch/info/monde/7203500-la-birmanie-sur-la-voie-de-la-democratie.html

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